Source : https://www.fmcgastro.org/texte-postu/postu-2018-paris/effets-secondaires-des-ipp-au-long-cours/
- La meilleure stratégie pour limiter la survenue d’effets secondaires des IPP prescrits au long cours est d’éviter de les prescrire quand ils ne sont pas indiqués et de les prescrire à la dose minimale efficace lorsqu’ils le sont.
- Le risque individuel de survenue d’un effet indésirable au cours d’un traitement au long cours par IPP est faible, en particulier en cas de dose quotidienne recommandée.
- En dépit de la longue liste d’effets indésirables potentiels associés aux IPP, le niveau de preuve de ces associations est toujours faible à très faible.
- À la vue des résultats actuels de la littérature sur les effets secondaires des IPP, il n’est pas légitime d’envisager l’arrêt d’un traitement indiqué et utile.
- En cas d’indication avérée du traitement par IPP, il n’y a actuellement aucune preuve scientifique suffisante pour imposer des stratégies spécifiques afin de réduire et de limiter la survenue et l’intensité de leurs effets indésirables potentiels. Malgré l’absence de consensus, des mesures préventives peuvent être proposées en cas de traitement au long cours.